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Une vipère à Paris
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21 novembre 2007

Fécamp : son palais de la Bénédictine, son casino !

empreinteVous avez envie de quitter Paris et ses grèves pour prendre un grand bol d’air frais et éventuellement voir la mer ? Partez donc pour une journée à Fécamp!
Située juste au-dessus d’Étretat, cette charmante petite ville du Pays de Caux abrite le fameux Palais de la Bénédictine. Construit au tout début du siècle dernier, son architecture très travaillée vaut le coup d’œil. Vous pouvez même le visiter. Des séries de tableaux italiens de La Renaissance sont exposés dans les galeries, ainsi que des serrures et des clés de la même époque, des objets liturgiques, de vieux manuscrits… Bref, un bric-à-brac sans grand intérêt qui peine à remplir les volumes impressionnants de chaque pièce. Inutile de s’y attarder : mieux vaut rejoindre la distillerie pour découvrir quelques-uns des secrets de fabrication de la fameuse liqueur. N’oubliez pas de passer par le bar pour une dégustation et faites aussi un crochet par les toilettes : rarement il vous sera donné d'en découvrir de si propres, si délicatement parfumées, si bien chauffées… On y passerait facilement la journée !
En quittant le palais, filez tout droit vers les plages (de galets !) puis tournez à gauche. Avant d’entrer dans le casino, admirez le magnifique coucher de soleil sur les falaises de craie.
Il faut montrer patte blanche désormais pour avoir la chance de tripoter des machines à sous. L’huissier vous demande assez sèchement votre carte d’identité puis la passe dans un lecteur optique tout en vous dévisageant sans sourire. Vous vous dîtes que l’étape suivante consisterait à ce qu’il prenne votre empreinte digitale et procède à une fouille au corps sans concession. À moins qu’il s’agisse là de l’un de vos fantasmes inavoués (Allo, Desesperate Psy ?).
Une fois à l’intérieur du Casino, vous apprécierez l’air saturé de fumée de cigarettes, le bruit clinquant des pièces dégringolant des carcasses métalliques, les soupirs de désolation ou de déception, les bouffées d'angoisse, les néons clignotants et toutes les mélodies klaxonnantes. Avec (beaucoup) d’imagination, vous pourriez presque vous imaginer à Las Végas – où sont les chapelles privées ?!
Trois heures plus tard (j'ai bien dit TROIS heures plus tard), vous ressortez le portefeuille plus léger mais le cœur lourd (la faute à vos camarades fumeurs de gitane). Vous vous dîtes qu’il y a sûrement à Fécamp une jolie église, un joli port et une jolie place de la Mairie, mais là, il est vraiment trop tard, il fait déjà nuit noire et un programme télé chargé vous attend !

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