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Une vipère à Paris
Une vipère à Paris
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11 octobre 2007

Décryptage psy : pourquoi Mazarine P. aurait mieux fait de rester cachée...

divanC’est désormais rituel, chaque mois notre pertinente psy vient décoder la personnalité d'un pipole au comportement troublant ou aux propos incohérents. Aujourd’hui, Desesperate Psy livre son diagnostic du cas Mazarine P.

La Vipère : Selon vous, Mazarine P. a-t-elle quelque chose à prouver en choisissant l'affaire des bébés congelés comme intrigue de son nouveau roman? Dépasse-t-on le simple dessein littéraire?
Desesperate Psy : Nous somme devant un cas syndromique de narcissisme aiguë, pathologie dont souffrait déjà notre patiente du mois dernier, et pourtant cette maladie n'est pas contagieuse !
Souvenez-vous : n’ayant pas de bagage intellectuel, la pauvre Britney S. attirait la lumière des projecteurs en s’exprimant avec son corps (tête rasée et pubis épilé). Le cas de Mazarine P. n’est guère différent, seule la forme change : ayant été très tôt initiée à la gymnastique de neurones, sa crise narcissique passe par une production textuelle que certains qualifient même de « littéraire » !
Pour être plus précis, nommons ce comportement MGR, « Misère de la (sale) Gosse de Riche » : nos deux jeunes femmes sont en quête d’une reconnaissance jamais satisfaisante.

Que peut révéler cet attrait pour un fait divers sordide de la part d'une jeune mère venant d'accoucher de son deuxième enfant (une petite fille, Tara)?
Un vide intérieur sans limite… qui donnerait le vertige à tout analyste ! Il est très probable que notre cas clinique, en manque de ressources psychiques pour affronter l’expérience intérieure de la maternité, cherche à vivre cette expérience en se projetant dans le regard des autres. Dès lors, un sujet polémique et tapageur est plus propice à susciter l’intérêt du public qu’un recueil de recettes d’huiles essentielles anti-vergetures, par exemple (ce que font la plupart de ses confrères pipoles).

Le recours à l'écriture n'est-il pas thérapeutique?
Mademoiselle M. ne dit pas si elle a essayé la psychanalyse. D’autres écrivaines sont moins pudiques. Prenons le cas de Nina Bouraoui, ou plus actuel encore, de Marie Darrieussecq. Leurs confessions permettent de constater que leur passage sur le divan est un échec total ! Alors pourquoi ne pas écrire ? En France, des ateliers d’écriture sont proposés dans tous les hôpitaux de jour pour malades psychiatriques. Seule diffère la couverture médiatique autour des productions littéraires des uns et des autres…

Mazarine P. ne fait-elle pas de surcroît un grand écart dangereux lorsqu'elle attaque Paris Match pour atteinte à la vie privée puis pose en couverture du même magazine pour promouvoir son roman?

Une incohérence manifeste qui pourrait se résumer en quelques mots : « Parlez de moi encore et encore mais pas comme ceci, plutôt comme cela ». Ce désir de maîtrise absolue de son image mais aussi d'autrui montre qu’en plus de défenses narcissiques, Mazarine P. a certainement un noyau paranoïaque.

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