Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Une vipère à Paris
Une vipère à Paris
Archives
6 septembre 2007

"Ratatouille" VS "Le Fils de l'épicier"

Deux films de l'été qui continuent d'animer nos salles obscures. Deux films bien différents qui ont pourtant le point commun d'avoir fait l'unanimité (ou presque) dans la presse. La Vipère est donc allée vérifier sur place et voici son compte-rendu : on nous ment !!! À moitié...

Ratatouille
Comment peut-on s'extasier devant cette ratatouille trop cuite qui manque singulièrement d'assaisonnement? Ok, Paris est remarquablement retranscrit sur grand écran, Ok la première leçon de cuisine dans le restaurant met l'eau à la bouche, mais une fois qu'on a dit ça, il est difficile de trouver d'autres motifs de réjouissances à ce (trop) long film d'animation. On a tellement de mal à s'attacher à ce gros rat qui fait son malin, tout ça parce qu'il sait manier une cuillère et trois casseroles. En version française, il hérite en plus d'une voix qui ne lui correspond pas du tout. Luchini doublant Stallone produirait le même effet (l'inverse est vrai aussi). Ajoutez une bonne louche d'interminables courses poursuites dans les égouts, une pincée de gags téléphonés et vous obtiendrez un plat fade et décevant. Assise bien sagement sur son siège, la Vipère n'avait qu'une envie : faire de la chair à paté de tous ces rongeurs indisciplinés!
Il faudrait donc arrêter de crier au génie dès que les studios Pixar sortent un film : on nous avait déjà fait le coup pour "Les Indestructibles"... Soyons honnêtes : depuis Nemo, on ronge son frein.
Note finale de la Vipère : 4,5/10

Le Fils de l'épicier
En voilà une surprise qu'elle est bonne ! Un film sans prétention, émouvant et drôle... En résumé : Antoine, un jeune looser de 30 ans plutôt brouillé avec sa famille, décide d'assurer le boulot de son père (épicier donc, et épicier ambulant SVP) suite aux graves problèmes de santé de ce dernier. Il quitte alors sa grande ville pour un petit coin paumé du sud de la France et embarque avec lui sa jolie voisine dont il est secrètement amoureux...
Ce retour aux sources est peint avec beaucoup de subtilité. La complexité des relations familiales tourmente notre beau héros qui réussira quand même, au fil des semaines, à trouver sa place au soleil. Ses virées en camionnette, pour faire la tournée des villages et servir une sympathique brochette de vieux retraités aux répliques truculentes, sont mythiques ! C'est un réel bonheur de partager le quotidien de tous ces personnages interprétés avec une grande justesse. Mention spéciale à Clotilde Hesme qui joue avec une énergie et une bonne humeur communicatives la jolie amoureuse d'Antoine.
Forcément, devant ce film très ensoleillé au doux parfum de garrigue, la Vipère ne pouvait que siffler de plaisir...
Note finale de la Vipère : 7/10

Publicité
Commentaires
D
Attention sortie imminente du nouveau brulot politico-goguenard de Michael Moore.<br /> Et là ca va crier au génie dans les rédactions, chez Inrokama et Teleructible...<br /> Sicko, faut pas tomber malade aux USA, on risque d'en mourir....
D
Attention sortie imminente du nouveau brulot politico-goguenard de Michael Moore.<br /> Et là ca va crier au génie dans les rédactions, chez Inrokama et Teleructible...<br /> Sicko, faut pas tomber malade aux USA, on risque d'en mourir....
Une vipère à Paris
Publicité
Derniers commentaires
Publicité