La Vipère y était : au concert de Gwen Stefani !
Hier soir, Gwen Stefani se produisait en France pour
un concert unique à Paris-Bercy. La Vipère a revêtu ses plus beaux
anneaux avant d'aller se glisser au cœur de la fosse... Une fosse
archi-pleine de gens pénibles qui poussent, qui doublent, qui parlent
pendant les chansons, qui vous soufflent leur fumée de cigarette entre
les deux yeux, qui portent de grands chapeaux histoire de bien vous
boucher la vue...
Mais avec de la bonne musique en live, on réussit
miraculeusement à faire abstraction de tout ça !
Avant que le concert ne commence, le
spectacle est déjà dans la salle: à ma droite, sur les gradins VIP:
Cyril Lignac (sans sa batterie de casseroles), Anne-Sophie Lapix (sans
son prompteur) et le chanteur Raphaël (avec Mélanie Thierry, qui a
l'air aussi aimabe qu'une porte de prison).
Puis les lumières s'éteignent et Gwen Stefani déboule sur scène dans sa cage dorée (cf : son clip, The Sweet Escape). C'est parti pour plus de 1h30 de show avec des
danseurs défiant les lois de l'apesanteur, des musiciens
charismatiques, des écrans géants à foison... et surtout, une chanteuse
en pleine forme qui occupe la scène avec aisance tout en enchaînant les
tubes. Bercy est sous le charme d'autant plus que les tenues de scène
de Gwen valent leur pesant de paillettes ! À la fois sexy et élégante,
elle décline invariablement le noir, le blanc et le doré. Son
maquillage dégouline à la fin de chaque morceau et Miss Stefani s'en
offusque régulièrement en hurlant ("Fuuuuucking!"). Nous, on lui
pardonne d'emblée : cela montre à quel point elle mouille son maillot
pour mieux nous électriser.
Vers la fin du spectacle, sur Cool – une des chansons préférées de La Vipère –,
Gwen improvise une longue promenade dans les gradins, au grand dam du
service de sécurité qui tente de la rattraper... Effrayé, notre nouvel
ami Raphaël se replie dans les escaliers, laissant seule Mélanie, la
moue toujours boudeuse.
Conclusion : Hier soir à Bercy, la mayonnaise a bien pris, et pour une fois Cyril Lignac n'y était pour rien !